De bonnes raisons pour diminuer notre consommation d’alcool
Il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque
Quand on consomme une boisson alcoolisée, la plus grande partie est transformée au niveau du foie. Cela demande beaucoup de temps : il faut 1 heure pour éliminer 1 unité d’alcool.
Après avoir bu, tant que le foie n’a pas fini son travail, l’alcool reste présent dans le corps, notamment dans le sang et le cerveau dont il ralentit et perturbe l’activité.
Après une courte période d’excitation, l’alcool engourdit le cerveau : Quand on boit beaucoup d’alcool, il s’ensuit une mauvaise coordination des mouvements, un ralentissement des réflexes et des difficultés de concentration ; avec tous les risques immédiats qui peuvent être très préjudiciables.
La liste des toutes les conséquences à moyen ou à long terme ne peut être exhaustive.
Si vous devez conduire, il est recommandé de ne pas boire.
De bonnes raisons pour diminuer notre consommation d’alcool, mieux encore : Arrêter l’alcool
- Pour mieux me sentir
- Pour mieux protéger ma santé
- Pour avoir plus d’énergie
- Pour faire des économies
- Pour avoir un enfant
- Pour protéger mon bébé au cours de la grossesse ou de l’allaitement
- Pour mieux travailler
- Pour mieux assurer mes responsabilités
- Pour ne plus être dépendant d’un produit
- Pour mieux contrôler mes colères, mon caractère
- Pour prendre les bonnes décisions dans ma vie
- Pour pouvoir pendre le volant d’une voiture ou d’un engin en toute sérénité
- Pour perdre du poids
- Pour refaire du sport ou toute autre activité
- Pour ne plus me disputer avec mes proches
- Pour aider un proche à réduire sa consommation
- Pour ne plus me sentir coupable
- Pour être un exemple pour mon entourage et plus particulièrement les enfants
- Pour ne pas entraver l’efficacité des médicaments au cours d’un traitement
- Pour me préserver en cas d’atteinte par certaines maladies chronique ou aigues (hépatite, pancréatite, épilepsie…)
- Pour faire plaisir à mes proches
- Pour réussir ce que l’on entreprend
- Pour mieux dormir
- Pour profiter plus longtemps de la vie
- …
Il existe des situations particulières où aucune boisson contenant l’alcool n’est autorisée :
- La grossesse, l’allaitement
- L’enfance
- La conduite
- La prise de certains médicaments
- Certaines maladies
- L’alcoolo-dépendance
- Les responsabilités nécessitant vigilance et bons reflexes
- L’alcool est une substance toxique et additive.
- Des risques graves (aucun organe de notre corps n’est épargné) existent dès le premier verre. Chacun réagit selon son organisme. Il est aujourd’hui admis par le milieu médical que la tolérance pour l’alcool est ZERO.
En outre, la façon dont l’organisme d'une personne traite l'alcool peut entraîner des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool, d’où la nécessité d’éviter l’alcool le plus possible pour ne pas devenir un alcoolodépendant.
L’alcoolo-dépendance : (ou l’alcoolisme) est le désir compulsif de consommer des boissons alcoolisées, accompagné d’une perte de la maîtrise de cette consommation.
La personne alcoolo-dépendante devient de plus en plus tolérante à l’alcool : il lui faut augmenter les quantités pour ressentir le même effet qui semble lui faire du bien. Petit à petit, la recherche de boissons alcoolisées dans le quotidien, prend le pas sur les autres priorités comme le travail, la famille, etc.
On ne dévient pas alcoolo-dépendant du jour au lendemain. Cette dépendance est précédée d’une phase plus ou moins longue où la personne consomme des boissons alcoolisées de manière excessive mais se sent maître de sa consommation, à ce moment elle est à risque d’alcoolo-dépendance.
L’OMS définit cet état comme une consommation supérieure ou égale à 02 verres d’alcools par jour pour une femme. 03 verres d’alcool par jour pour un homme ou 04 verres à chaque occasion de boire (soirées, dîners, fêtes, …)